Stage de découverte de l'Observatoire Astroqueyras


 

Les 2 et 3 septembre 2010, j'ai été invité à découvrir l'association Astroqueyras et l'observatoire du Pic de Château-Renard, sur les hauteurs de Saint-Véran dans les Hautes-Alpes.

Le 1er septembre, j'ai donc pris la route (de nuit) pour rejoindre ce lieu magique.

 

Sur la route, deux bonnes heures avant le lever du Soleil, à la Grave la Meige, premiers contacts avec les étoiles alpines...

 

La Lune étincelle, mais le ciel, extrêmement pur, ne diffuse pas sa lumière.

 

Plus tard, au col de l'Izoard... Les couleurs sont belles, le dernier quartier de Lune nous surplombe toujours.

 

 

Le ciel commence malgré tout à se charger de cirrus.

 

L'arrivée au petit matin à Saint-Véran

 

Avant l'ascension vers l'observatoire, une petite balade dans le plus haut village de France s'impose

 

 

 

 

 

Cette fois, c'est parti ! Le chemin nous conduisant à l'observatoire sera la partie la plus éprouvante de notre périple.

 

Le petit point blanc là haut ? C'est là que l'on va !

 

Une heure et demie plus tard, nous ne sommes pas encore arrivés jusqu'au sommet mais...

 

...une pause s'impose !

 

Enfin arrivés à bon port ! Accueillis par Dominique et Sébastien, nous rencontrerons aussi Joseph, la "mémoire" de l'observatoire.

 

Les discussions s'engagent très vite avec nos hôtes et nos camarades missionnaires, Jean-Jacques et Gérard. Tout de suite, on se rend compte que l'on parle la même langue :o)

 

L'observatoire du Pic de Château-Renard est une station autonome, tout confort, avec vue sur les hauts sommets environnants.

.

 

Faisons le tour du propriétaire : l'antre de la station

 

Les deux chambres, 4 et 6 lits

 

La pièce "à vivre"

 

La cuisine tout équipée

 

Tout confort je disais : salle de bains et toilettes :o)

 

Venons en maintenant au matériel. La coupole principale abrite un imposant et impressionnant Cassegrain de 62 centimètres de diamètre.

 

 

 

Là encore, quelle vue depuis la coupole

 

La salle de pilotage du T62

 

La coupole annexe abrite quand à elle un astrographe de 200mm de diamètre.

 

 

Le coucher du Soleil, un peu gêné par le nuages nous laisse cependant voir quelques rayons colorés.

 

 

 

 

...et puis vint la nuit...

 

 

Réveil difficile vers 23 heures, le ciel s'est dégagé ! Les nuages sont partis, la vision de ce ciel est irréelle !

Pendant que certains dessinent ou photographient avec le T62, j'en profite pour réaliser quelques images d'ambiance nocturne. Laissons la Terre tourner

 

Puis je rejoins la coupole principale pour tirer le portrait du Cassegrain.

 

 

 

Jupiter à travers l'engin... Ca décoiffe !

 

La Voie Lactée avant l'arrivée de Séléné

 

Plus tard dans la nuit, la Lune se lève, le ciel se voile...

 

Le ciel s'éclaircit de plus en plus, Jupiter continue d'illuminer la voûte étoilée... Il est déjà tard (ou tôt), c'est l'heure de regagner notre lit.

 

Quelques heures plus tard, il est 13 heures : petit déjeuner. C'est le rythme astro qui veut ça :o)

 

Histoire de passer le temps, quelques tâches solaires et protubérances se donnent en spectacle.

 

 

Michel et moi prenons la pose... Le GAAC est monté à 2930 mètres d'altitude, il sera difficile de faire mieux !

 

Je quitte ensuite la station pour grimper au Pic de Château-Renard, d'apparence tout proche, il me faudra une bonne demie-heure pour l'atteindre (pas sportif le Simon !)

 

Même Saturne est là :o)

 

Depuis le Pic, à 2990 mètres, le panorama est saisissant, on se sent tout petit !

 

Saint-Véran, 900 mètres plus bas.

 

 

Tout comme la veille, l'atmosphère de ce site d'altitude nous laisse percevoir de beaux rayons au ras de sommets montagneux.

 

 

 

 

...puis de nouveau, la nuit...

 

 

Une animation du crépuscule et de la tombée de la nuit : ici !

 

 

Après deux heures de pluie...

 

...les nuages laissent finalement place aux étoiles pour toute la nuit.

 

Je profite de cette seconde nuit pour monopoliser la Flat Field et réaliser quelques images.

Dans l'ordre d'acquisition : la dentelle du Cygne NGC 6960, les galaxies M81 et M82, l'amas ouvert NGC 6939 et la galaxie NGC 6946, la galaxie du Sculpteur NGC 253, la galaxie NGC 891 et l'amas ouvert NGC 7789.

 

La Lune fait ensuite son apparition en même temps que les constellations hivernales

 

C'est la fin de cette dernière nuit et déjà il faut dire au revoir à ce merveilleux ciel.

 

Le lendemain matin, une dernière photo, pour le souvenir de ces trois merveilleuses journées passées sous le meilleur ciel d'Europe.

 

 


 

Je tiens à remercier ici l'association Astroqueyras de nous avoir ouvert les portes de l'observatoire et en particulier Dominique Menel et Sébastien Brouillard pour leur accueil.

Nul doute que la bonne parole sera propagée sur les terres les plus septentrionales de l'hexagone, sachez le !

Je tiens aussi à saluer Jean-Jacques Castellani et Gérard Vaudescal du club Dinastro de Visker. Maintenant nous savons que les astronomes pyrénéens et les nordistes font sacrement bon ménage :o)

 

Le site d'Astroqueyras : http://astroqueyras.com/

Le site de Dinastro : http://www.dinastro.apinc.org/

 

 

Pour garder toujours un oeil sur ce qu'il se passe là haut !